Bonjour amis pêcheurs et amoureux de la Nature.

Nous voici au mois le plus difficile pour nous. Celui où nous rangeons, trions, montons et pensons nos boîtes à pêche. Ce même mois de février qui vous replonge dans la mélancolie des saisons passées et vous empli d’une impatience forte de revenir au bord de l’eau.

Vous aussi cela vous manque ? Les eaux calmes, cristallines où vous pouvez y scruter la vie et ses mouvements?

Cette année encore, la pêche à la mouche sera mise en lumière lors de mes guidages. La Haute-Marne nous offre la possibilité de trouver truites farios et ombres communs dans ses nombreux cours d’eau de première catégorie. Alors profitons-en !

Que vous soyez un amateur de pêche à la mouche en sèche où en nymphe, nos cours d’eau se prêtent à toutes les techniques. La variété des postes est infinie. Tandis que l’on peut s’améliorer aux posés discrets sur les ombres des radiers, vous pouvez chercher les grosses truites farios en nymphe à vue sur les bordures. Les exercices en guidage sont nombreux et vous apporterons, à coup sûr, une autre vision de la mouche.

La Haute-Marne et ses cours d’eau techniques, où toutes les pêches sont possibles

J’aime me décrire comme étant un aficionados de la truite aux leurres reconverti, à ma façon, à la pêche à la mouche. Adoptant une autre vision, sans doute, une autre approche technique. J’ai eu la chance d’apprendre avec des pêcheurs extraordinaires et moucheurs purs qui m’ont fait travailler ma motricité et ma technique pure du lancer/poser, mais je garde un oeil et un sens inné à la recherche des salmonidés aux leurres. C’est pourquoi je n’hésite pas à changer de mode de pêche durant la même session. Passant de la pêche en sèche, en tandem sèche/nymphe, nymphe à vue lointaine ou dans mes pieds ou encore nymphe au fil. La constante dans mon approche de la mouche, est l’adaptation rapide à la situation. Maitriser le maximum de techniques possibles afin de toujours trouver du poisson actif et des moments de plaisir.

Tantôt leurriste, tantôt moucheur, je garde toujours le même plaisir et la même ardeur à apprendre et maitriser notre passion qu’est la pêche

D’ailleurs il ne m’a pas été rare de changer mon fusil d’épaule rapidement entre pêche aux leurres et pêche à la mouche. Je m’explique.

Souvent, en début de saison et au mois de mars en particulier, je vise les belles truites farios aux leurres et ça me réussit très souvent. Mais je remarque que le début du mois d’avril, avec l’apparition du printemps, les premiers jolis rayons de soleil, les fleurs blanches et les coups de froids matinaux, il m’est arrivé de me planter aux leurres tandis que les belles gobaient délicatement en bordure. Ayant toujours la canne à mouche dans la voiture, le changement rapide de canne et de technique fait vite ses preuves!

Après avoir passer mon D Contact sans succès, je charge un gros sedge h10.. et schhllouuorrpp en bordure sous les branches.

De jolis sedges h10 / 12 ou de belles ORL sur une pointe assez forte en 16/100 me permettent souvent de pêcher les remous, contre courant en bordure ou même courants rapides en prospectant comme je le ferais aux leurres. Sans présence de gobages marqués, on se rend compte que les poissons montent aisément ! Le placement de ces poissons est connu pour ma part, grâce aux nombreux kilomètres de rivières parcourus aux leurres. Mais la discrétion de la mouche me permet de les attaquer sur de l’alimentaire pur, et ce, tout en douceur.

Un joli temps clair du début de saison, des eaux abordables et limpides, conditions idéales pour déposer une oreille de lièvre fournies sur un courant.

 

Quand on ne trouve rien d’actif en bordure, c’est qu’il faut se creuser la tête et creuser la pêche. Le tandem sèche/nymphe est toujours une technique redoutable pour couvrir du terrain dans des courants larges et modérés. D’ailleurs au début de saison, cette technique est souvent gage de réussite sur les jolis spécimens. Tantôt sur le tabanas gobé, tantôt sur la nymphe. Tout est possible.

Qu’il pleuve, neige ou vente au mois d’avril, sors ta sèche doublée d’une nymphe !

Il faut savoir en maitriser un peu le lancer, plus compliqué, dû au contre-poids infligé par la nymphe plombée. Une excellente école pour ressentir sa ligne et travailler son lancer sans forcer.

Et vous, vous attaqueriez avec quelle technique ici ?

Si le courant est profond, puissant où parait inactif, je n’hésite absolument pas à passer en nymphe au fil pure ! N’en déplaise aux puristes, cette technique reste un must pour traquer les truites compliquées et demande une motricité spécifique afin de faire la meilleure dérive possible. C’est là que l’on se rend vite compte, qu’à seulement quelques mètres de nos pieds, et dans la même veine d’eau, peuvent vivre un joli nombre de poissons au même endroit !

 Une veine d’eau rapide ? Une grosse nymphe tungstene h12 de chez  https://nymphevolution.fr/ et ça plonge au fond direct pour aller chercher ce qui nous intéresse.

Mais n’oublions pas une chose que j’observe souvent à la pêche à la mouche. Quand vous ne trouvez pas la solution ou des poissons actifs et réceptifs, il suffit de rester planter tel un héron sur le poste en lequel vous avez le plus confiance… Ecoutez le guide ! Il sait où il pose ses pattes frêles ! Prenez le temps d’un café, de pas aussi lents soient ils qu’ils vous paraissent robotiques et peineux… Tout comme la longueur de cette phrase, adopter une démarche extrêmement lente et n’oubliez pas d’ouvrir les yeux sur les bordures, les extrêmes bordures même. Sur mes rivières, il n’est pas rare de poser sa botte sur le nez d’une belle dame postée comme une panthère dissimulée.

En avançant tout doucement, il est toujours possible de faire ces grosse en bout de canne, suffit de lui secouer la bonne nymphe sur le bec !

Tout ça pour vous blablater que la pêche à la mouche n’est plus seulement une contemplation du milieu et des poissons qui transpercent de leur nez la surface lisse de l’eau. Mais bien une recherche constante de la technique du moment. Usez des sèches, usez des nymphes.. Peignez de l’eau, arrêtez vous, pêchez sous la canne, voyez les gobages mais ne sous estimez pas les veines d’eau. Bref, chacun sa vision de la pêche à la mouche… mais ici, chez Masse Fishing, on aime l’action et je ferai tout pour que vous viviez des moments magiques au bord de l’eau en ma compagnie.

 

PS: Et oui ! il reste bien des ombres, ne vous inquiétez pas !